Ceux qui vivent sont ceux qui luttent !!
Nous sommes bien vivants et bien décidés à continuer la lutte pour que le gouvernement retire sa mesure de régression sociale qu’il appelle réforme des retraites. Le
mouvement social pose avec force une question centrale : celle de la création et de la répartition des richesses. Quant les entreprises du CAC 40 voient leurs résultats bondir de 85%, on fait
payer à 85% par les salariés et on égratigne à peine le capital.
Mais cette réforme réactionnaire s’inscrit dans un ensemble plus vaste : une offensive globale démantelant la République issue du Conseil National de la Résistance.
Voilà ce que disait Denis Kessler, ancien vice-président du Medef, en 2007 :
« Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork tant
elles paraissent variées, d’importance inégale et de portée diverses (…) A y regarder de plus prés, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ?
C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil
National de la Résistance ».
C’est l’intégralité de notre pacte social qui est sur la sellette. Et ce n’est pas fini !! La commission Attali vient de remettre un nouveau rapport préconisant l’hyper austérité avec, par
exemple, le gel des prestations sociales, le gel du point d’indice des fonctionnaires jusqu’en en 2013,
l’élargissement de « la règle du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite dans les collectivités locales et à la sécurité sociale », la mise sous condition des
ressources des allocations familiales, le déremboursement des médicaments …
Comme le dit Jacques Attali lui-même :
«Nous avant devant nous 10 ans de rigueur ».
Mais pas pour les financiers, pas pour les bettencourt et consorts qui, bien au chaud, derrière leur bouclier fiscal
seront à l’abri. La rigueur, elle frappera toujours les mêmes. C’est pour cela qu’il faut poursuivre la lutte, les
luttes. C’est pour cela que le PCF lance un appel à construire
ensemble le projet que, demain, la gauche devra porter et appliquer si elle arrive au pouvoir.