Incendie (2)
L’expérience dont je souhaite témoigner et qui peut être d’un quelconque intérêt pour ce blog commence le jour
suivant.
Samedi 9 août. 9h00
Nous avons déjà eu l’assurance au téléphone et cela s’est plutôt bien passé. Maintenant, nous devons donc contacter dans le désordre et sans hiérarchie : France Telecom pour faire transférer notre ligne sur l’un de nos 2 portables et pour suspendre notre abonnement internet, Numericable pour suspendre également notre abonnement, EDF pour venir poser un compteur de chantier etc… etc…
Rien de bien compliqué en somme. SAUF que…. nous n’avons plus d’annuaire ! Nous sommes donc obligé au fur et à mesure de l’avancement des opérations d’utiliser les renseignement téléphoniques. Renseignements téléphoniques dont on nous a vendu la mise en concurrence comme un bienfait pour le client (remarquez le changement du terme : d’usager du service public, nous devenons un bête client d’une bête entreprise privée). Cela marche tellement bien d'ailleurs que pour avoir le numéro d'un médecin, après avoir épuisé 3 services de renseignements (118 710, 711, et 712), j'ai dû remonter la rue en voiture pour trouver le numéro de téléphone. Aucun service de "renseignements" n'avait pu me rensiegner.
Bref, nous commençons notre marathon téléphonique par France Telecom qui n’existe plus à l’état de boutique puisqu’on ne trouve cette « entreprise » que dans les boutiques Orange. Nous demandons aux renseignements téléphoniques le numéro de téléphone de France Telecom. C’est un 0800. Nous composons le numéro, nous tombons sur l’inévitable répondeur (que nous haïrons d’ici quelques jours) nous demandant de taper 1, 2, 3, 4 ou 5 suivant la nature de notre appel. Bien évidemment, à ce stade, aucun numéro ne correspond à notre problème. Après avoir plusieurs fois essayé plusieurs numéros, nous tombons enfin sur une standardiste à qui nous expliquons la situation. Elle nous demande notre numéro de téléphone correspondant à la ligne que nous voulons transférer et s’écrie :
- Mais c’est un numéro professionnel !
- Oui (ma femme est chanteuse et est inscrite au registre professionnel) et alors ?
- Ah mais c’est que je n’ai pas accès au dossier, moi, monsieur. Je ne peux rien faire !!
- Bien. Que faut-il faire alors ?
- Il faut appeler ce numéro.
Un autre 0800…. Nous appelons aussitôt. Après une annonce nous rassurant sur le fait que nous sommes bien chez France Telecom Pro, nous avons droit de nouveau au répondeur avec les choix 1, 2, 3, 4, ou 5. Après avoir essayé un des numéros, nous entendons une annonce nous informant que le service Pro de France Telecom est ouvert du lundi au vendredi… et met fin à la conversation en raccrochant. Temps passé : près d’une vingtaine de minutes. Ce n’est que le début et nous battrons des records.
(La suite dans quelques jours)
Samedi 9 août. 9h00
Nous avons déjà eu l’assurance au téléphone et cela s’est plutôt bien passé. Maintenant, nous devons donc contacter dans le désordre et sans hiérarchie : France Telecom pour faire transférer notre ligne sur l’un de nos 2 portables et pour suspendre notre abonnement internet, Numericable pour suspendre également notre abonnement, EDF pour venir poser un compteur de chantier etc… etc…
Rien de bien compliqué en somme. SAUF que…. nous n’avons plus d’annuaire ! Nous sommes donc obligé au fur et à mesure de l’avancement des opérations d’utiliser les renseignement téléphoniques. Renseignements téléphoniques dont on nous a vendu la mise en concurrence comme un bienfait pour le client (remarquez le changement du terme : d’usager du service public, nous devenons un bête client d’une bête entreprise privée). Cela marche tellement bien d'ailleurs que pour avoir le numéro d'un médecin, après avoir épuisé 3 services de renseignements (118 710, 711, et 712), j'ai dû remonter la rue en voiture pour trouver le numéro de téléphone. Aucun service de "renseignements" n'avait pu me rensiegner.
Bref, nous commençons notre marathon téléphonique par France Telecom qui n’existe plus à l’état de boutique puisqu’on ne trouve cette « entreprise » que dans les boutiques Orange. Nous demandons aux renseignements téléphoniques le numéro de téléphone de France Telecom. C’est un 0800. Nous composons le numéro, nous tombons sur l’inévitable répondeur (que nous haïrons d’ici quelques jours) nous demandant de taper 1, 2, 3, 4 ou 5 suivant la nature de notre appel. Bien évidemment, à ce stade, aucun numéro ne correspond à notre problème. Après avoir plusieurs fois essayé plusieurs numéros, nous tombons enfin sur une standardiste à qui nous expliquons la situation. Elle nous demande notre numéro de téléphone correspondant à la ligne que nous voulons transférer et s’écrie :
- Mais c’est un numéro professionnel !
- Oui (ma femme est chanteuse et est inscrite au registre professionnel) et alors ?
- Ah mais c’est que je n’ai pas accès au dossier, moi, monsieur. Je ne peux rien faire !!
- Bien. Que faut-il faire alors ?
- Il faut appeler ce numéro.
Un autre 0800…. Nous appelons aussitôt. Après une annonce nous rassurant sur le fait que nous sommes bien chez France Telecom Pro, nous avons droit de nouveau au répondeur avec les choix 1, 2, 3, 4, ou 5. Après avoir essayé un des numéros, nous entendons une annonce nous informant que le service Pro de France Telecom est ouvert du lundi au vendredi… et met fin à la conversation en raccrochant. Temps passé : près d’une vingtaine de minutes. Ce n’est que le début et nous battrons des records.
(La suite dans quelques jours)